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© Rosinski - Van Hamme / Le Lombard 1987

La cité du dieu perdu
12ème album

Première parution : octobre 1987


Ils sont cinq. Cinq hommes qui, n'écoutant que leur courage, ont cru pouvoir combattre leur dieu et libérer leur peuple.

Aujourd'hui, battus à mort, suspendus au-dessus des fosses à crocodiles de Mayaxatl, il ne leur reste guère plus qu'un souffle de vie. Sous les yeux des soldats de la puissante armée d'Ogotaï, ils vont être sacrifiés, et l'exemple servira de leçon.

Le grand prêtre s'avance... et coupe la corde.

Suite de "Les Yeux de Tanatloc".

Quatre générations d'hommes issus du peuple des étoiles se sont affrontées au cœur du pays Qâ. Cet affrontement trouve sa fin, tragique, dans ce superbe album.
Xargos, Varth, Thorgal, Jolan... La saga familiale s'achève dans le sang. Pouvait-il en être autrement ?

Le peuple d'Ogotaï sacrifie ses ennemis à la gloire de son dieu. Dans la religion Maya notamment, le sang était le lien entre les hommes et les dieux. Les dieux se nourrissaient de l'énergie des hommes (par l'intermédiaire de leur sang) et, en échange, accordaient leurs faveurs. Le soleil notamment, qui disparaissait la nuit, avait besoin d'énergie à son retour. Les prêtres sacrifiaient donc des hommes et souvent des enfants, des prisonniers de guerre le plus souvent. Les objets sacrés étaient bénis par le sang. Les hauts dignitaires s'automutilaient et pratiquaient la saignée pour s'attirer les faveurs des dieux !
La guerre avait donc notamment un rôle social : fournir des victimes alimentant les cérémonies religieuses.

(Petit détail : Ogotaï (dit Ogoday) est le nom d'un Grand Khan mongol, qui domina une bonne partie de l'Asie au XIIIème siècle.)

La pyramide de la page 25 (23ème planche) est une rareté dans un "Thorgal". Les dessins en pleine page sont très peu fréquents dans la série. Celui-ci est impressionnant, et la puissance de la scène est multipliée par la dernière vignette de la page précédente, un plan serré de Thorgal si ébloui par la soudaine lueur du jour qu'il est tout simplement représenté... en noir et blanc. Le lecteur, plongé comme Thorgal dans la noirceur rougie par les torches du cachot, ressent, dans sa lecture, cette sortie du sombre tunnel. Très fort !

La suite dans "Entre Terre et Lumière"...



Il est finalement difficile de trouver une scène plus forte que celle de la couverture.

« J'ai franchi un long chemin pour parvenir jusqu'à toi, Varth. Bien plus long que ton labyrinthe...
Le chemin de toute une vie... »

Thorgal


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